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L'arbre

La récolte

Les différents
sirops d'érable

Le temps
des sucres

Impossible de parler de sirop d’érable sans parler de la source : l’arbre !
Saviez-vous qu’il existe environ 150 espèces d’érables dans le monde dont 4 seulement qui peuvent produire de l’eau d’érable ?

Les érables à sucre (70 %), les érables rouges (29 %), mais aussi les érables argentés et noirs (1 %). L’espèce la plus connue est bien évidemment notre érable à sucre que l’on retrouve principalement dans l’est du Canada.

Bonne nouvelle pour les gourmands : l’érable à sucre peut vivre plus de 200 ans.

L’emblématique feuille d’érable devient la pièce maîtresse du drapeau national du Canada qui sera hissé pour la première fois le 15 février 1965 !

Installez-vous confortablement, que je vous raconte la récolte de l’eau d’érable !

C’est en janvier que commence le travail des acériculteurs avec la préparation des érables. Les arbres sont entaillés en fonction du diamètre du tronc et des tuyaux sont installés entre les arbres et la cabane à sucre.

Imaginez un système d’irrigation géant qui parcourt la forêt ! Cette installation artisanale est un vrai travail minutieux qui demande beaucoup de patience.

Une fois que tout est prêt, il ne reste plus qu’à laisser faire la nature… Pour donner le meilleur d’eux-mêmes, les érables ont besoin d’un choc de température : gel la nuit et dégel le jour. La bonne période pour récolter l’eau d’érable s’étend normalement entre fin février et début avril, à la fin de l’hiver.

Mais le début de la saison des sucres dépend avant tout de Mère Nature. Il faut savoir être flexible et se revirer sur un 10 cents*.

* Expression québécoise qui signifie : trouver une solution rapidement face à une situation imprévue
 

Durant la récolte, l’eau d’érable est acheminée vers la cabane à sucre grâce aux tuyaux. Quand les quantités sont suffisamment importantes, les acériculteurs travaillent dès le lever du soleil jusqu’à tard le soir pour transformer l’eau en sirop d’érable.

Cabane
Tube résine
Sceaux

Pour obtenir 1L de mon délicieux sirop, il faut environ 40 litres d’eau d’érable !

En 2022, 28% de la production mondiale de sirop d’érable provenait du Québec, dans la région de Chaudière-Appalaches.

Sur le papier, le processus est simple : concentrer l’eau d’érable et la faire chauffer. Résultat ? Un délicieux sirop d’érable Maple Joe® aux notes de caramel et de vanille.

Dans la pratique, cela demande beaucoup de patience et une technique précise pour réussir la cuisson afin d’obtenir un produit de qualité.

Le secret ? Faire chauffer lentement l’eau d’érable pour la transformer en un sirop qui contient un taux de sucre de 66 % à 67%.

La maîtrise des températures et des temps de cuisson fait partie des secrets de la texture, de la couleur mais aussi du goût de mon sirop d’érable Maple Joe®.

Personnellement j’adore cette période, cette odeur de caramel et de feu de bois qui s’installe dans les cabanes…
Bref revenons à notre sirop ! Une fois la récolte et la transformation terminées, le sirop est stocké dans des barils. L’intégralité de la récolte est passée au peigne fin afin de garantir sa qualité : goût, couleur, texture…

L’objectif ? Vous offrir un sirop d’érable toujours aussi gourmand, quelle que soit la récolte !
Et oui, au Québec, on ne rigole pas avec le sirop d’érable !

Cheminée

Au Québec, la nature est plus que généreuse avec les acériculteurs ! Je ne sais pas si vous le saviez mais il existe 4 catégories de sirop d’érable : doré, ambré, foncé et très foncé.

C’est le moment de la récolte qui va avoir un impact sur la couleur du sirop d’érable. Au début il sera plus clair et quand sonne la fin de la saison, il sera plus foncé.

Chacun de ces sirops offre une dégustation différente afin de convenir à tous les palais :

Gaufre
Robinet

Au Québec, on appelle la période de récolte, le temps des sucres.

Pourquoi le temps des sucres ? Parce qu’à l’époque où les habitants de la région ne produisaient pas encore de sirop d’érable, la récolte d’eau d’érable était déjà une véritable fête et un grand moment de convivialité. Pas d’inquiétude, nous québécois, nous avons fait le nécessaire pour que les traditions perdurent !

je vais vous conter l’histoire d’une journée dans une cabane à sucre… pendant le temps des sucres !

* Expression québécoise qui signifie : prenez place, venez vous asseoir
 
 
Fermez les yeux et imaginez : une douce odeur caramélisée de sirop d’érable qui flotte dans l’air, en fond, la musique traditionnelle Ziguezon zinzon jouée par un groupe du coin.

Maintenant que vos sens sont en éveils, ouvrez les yeux ! Vous ne serez pas surpris de voir ces grandes tablées où amis, familles et inconnus se réunissent le temps d’un repas pour partager, rire, et bien sûr … manger ! Parce que venir dans une cabane à sucre c’est avant tout pour se délecter des plats traditionnels québécois : soupe aux pois, cretons, fèves au lard, oeufs dans le sirop, bacon, pâté à la viande, oreilles de crisse, tarte au sirop d’érable, pets de sœur. Et j’en passe.

Œufs Pancakes
Sucettes

Cerise sur le Sunday, pour finir le repas, tout le monde se rejoint à l’extérieur pour la tire d’érable ! Le principe est de verser du sirop d’érable chaud directement sur la neige et de le rouler autour d’un bâtonnet. On se retrouve avec une sucette au sirop d’érable. Un délice ! Bien sûr, il faut avoir le bec sucré ! Je peux vous assurer qu’il n’y a pas que les enfants qui en profitent, si vous voyez ce que je veux dire.

Pour ceux qui souhaitent pousser la tradition
encore plus loin, vous pouvez également faire un tour de calèche ou emmener les enfants voir les animaux dans les petites fermettes à côté de la cabane. Le temps des sucres est vraiment un moment à partager en famille !

C’est vrai, la cabane à sucre est un lieu de convivialité pendant le temps des sucres, mais c’est avant tout le lieu où les acériculteurs transforment l’eau d’érable en sirop !